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Les meilleurs films sur la Première Guerre Mondiale

Nous fêterons demain les 102 ans de l’armistice de 1918, qui marqua la fin du premier conflit moderne et mondialisé de l’Histoire. Pour vous replonger dans les temps forts de la “der des der”, voici quelques chefs d’œuvre du cinéma à redécouvrir.

Joyeux Noël : le plus touchant

© Nord-Ouest Production

Inspiré des trêves de Noël dans les tranchées, Joyeux Noël raconte la fraternisation de trois régiments français, écossais et allemands. Ces hommes que la guerre oppose décident, un 24 décembre, de ne plus se battre pour quelques jours. Chaque moment montré dans le film a réellement eu lieu, à différents points du front : les sapins de Noël dans les tranchées allemandes, le match de foot, la messe dans le no man’s land, la photo de groupe… Autant d’épisodes que les armées françaises, allemandes et britanniques passeront sous silence, en déplaçant et séparant les troupes qui s’étaient rapprochées de l’ennemi.

Joyeux Noël (2005), réalisé par Christian Carion, avec Diane Kruger, Benno Fürmann, Guillaume Canet, Gary Lewis, Daniel Brühl et Dany Boon

A l’Ouest rien de nouveau : le plus pacifiste

© Universal Pictures

Réalisé par Lewis Milestone, A l’Ouest rien de nouveau est l’adaptation du roman éponyme de Erich Maria Remarque, dont l’œuvre subit les autodafés des nazis en 1933. Au début de la Première Guerre Mondiale, Paul Baümer et ses camarades de classe s’enrôlent dans l’espoir de défendre leur patrie et trouver la gloire. Après un entraînement déshumanisant, les jeunes hommes déchantent à leur arrivée au front, mourant un par un, tous victimes d’une guerre traumatisante. A l’Ouest rien de nouveau est un film poignant, profondément engagé et pacifiste, qui prône la réconciliation et l’entraide à tout prix.

A l’Ouest rien de nouveau (1930), réalisé par Lewis Milestone, avec Louis Wolheim, Lew Ayres et John Wray

Un long dimanche de fiançailles : le plus romantique

© Warner Bros

Tourné aux quatre coins de la France avec un casting des plus impressionnants, Un long dimanche de fiançailles raconte la Première Guerre Mondiale par flash-backs et bribes, tandis qu’une jeune femme enquête sur le sort de son fiancé. Mathilde ne croit pas à la mort de son amoureux et reconstitue, à la manière d’un puzzle, les événements qui ont suivi sa disparition. Le film brasse de nombreux aspects de la Première Guerre Mondiale : les condamnations à mort dans les tranchées, les débuts des armes lourdes et de l’aviation militaire, l’épidémie de grippe espagnole… Les décors sont magnifiques, avec une scène dans les vieilles Halles de Paris (reconstituées en numérique) ou encore l’hôpital de campagne dans un hangar à dirigeable.

Un long dimanche de fiançailles (2004), réalisé par Jean-Pierre Jeunet, avec Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Dominique Pinon, Clovis Cornillac et Marion Cotillard

1917 : le plus visuel

© Dreamworks SKG

Récompensé par plusieurs Oscars, 1917 est une véritable immersion dans les tranchées du Nord de la France. Le film, qui suit deux jeunes soldats britanniques en mission, a été tourné en plusieurs plans-séquence, montés pour n’en paraître qu’un, sans interruption. Sam Mendes a travaillé d’arrache-pied pour que les transitions soient les plus discrètes possibles. Chaque plan a nécessité de longues répétitions et a été tourné en lumière naturelle, immergeant le spectateur dans la grande guerre. Un voyage dont on revient impressionné et bouleversé.

1917 (2019), réalisé par Sam Mendes, avec George MacKay, Dean-Charles Chapman, Colin Firth et Andrew Scott

La chambre des officiers : le plus poignant

© ARP

Il s’appelle Adrien Fournier, il est jeune et beau, il est défiguré par un éclat d’obus dès ses premiers jours sur le front. Il restera plusieurs années au Val de Grâce, dans la chambre des officiers, un dortoir sans miroirs où, avec d’autres gueules cassées, il tentera de reconstruire son visage et son identité. Adaptant le roman de Marc Dugain, François Dupeyron s’intéresse à une histoire discrète mais profondément héroïque de la Première Guerre Mondiale. On navigue entre douceur, tristesse et espoir, grâce à un casting virtuose qui donne tout son poids au film. Une merveilleuse leçon de courage et de grandeur.

La chambre des officiers (2001), réalisé par François Dupeyron, avec Eric Caravaca, Denis Podalydès, Grégori Derangère, Xavier de Guillebon, Sabine Azéma