Films et séries : nos coups de coeur du mois
Pour tenir jusqu’à la réouverture des cinémas, voici nos films et séries favoris de ce mois de mars, à découvrir en replay ou en VOD. Au programme : drames humains, documentaire et féminisme.
Sentinelle, avec Olga Kurylenko, disponible sur Netflix le 5 mars
Olga Kurylenko remballe le costume de James Bond Girl (dans Quantum of Solace) et rentre dans la peau de Klara, une interprète de l’armée française. Après un passage traumatisant en Syrie, elle tente de se reconstruire à Nice, au sein de l’opération Sentinelle. Tout bascule quand sa sœur est violée et passée à tabac par un inconnu. Klara n’aura de cesse de retrouver les coupables…
Julien Leclercq, après avoir signé Braqueurs et Lukas, confirme son savoir-faire pour filmer des intrigues haletantes, dont le suspense ne faiblit pas une minute.
Pourquoi on aime ? Pour Olga Kurylenko, métamorphosée dans ce thriller glaçant. Le film traite aussi des traumatismes de guerre avec une sensibilité rare.
Avec qui le regarder ? Avec un public averti : le film est assez violent et frontal.
Intraitable, avec Fred Testot, disponible en replay sur France Télévision
Diffusé sur France 2 le 1er mars, Intraitable s’inspire de l’histoire du vigneron Emmanuel Giboulot et de son combat pour la biodynamie. Fred Testot y campe un viticulteur idéaliste et discret, visé par un arrêté préfectoral qui le somme de recourir aux pesticides sur ses vignes. Vivement opposé à ces pratiques, il s’engage dans un long bras de fer avec l’Etat pour faire valoir son droit à produire un vin bio, sans recourir aux produits chimiques agressifs.
Emmanuel Giboulot a lui-même participé à la production de ce thriller écologique, en apportant son histoire personnelle, mais aussi sa subtilité et son sens de l’engagement.
Pourquoi on aime ? Pour le combat discret et humble de ce viticulteur, devenu lanceur d’alerte malgré lui.
Avec qui le regarder ? Avec vos enfants et petits-enfants qui s’inquiètent de l’avenir de la planète.
6 x confinés.es, avec Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, William Lebghil, disponible sur Canal + le 5 mars
Dans la droite lignée de 2020 et de ses deux confinements, Canal + a confié cette minisérie en six épisodes à six réalisateurs différents pour explorer ce qui se passe derrière nos murs quand nous ne pouvons plus sortir. Le résultat ? Six histoires, qui se déroulent toutes pendant le premier confinement et qui explorent les aléas de cette vie si particulière. Ce projet surprise, tourné dans le plus grand secret, a réuni certains des plus grands acteurs français du moment : Vincent Cassel, Félix Moati, William Lebghil, Ludivine Sagnier ou encore Isabelle Tanakil. Une minisérie à regarder d’une traite, comme un film à sketchs.
Pourquoi on aime ? Pour l’originalité du projet. Pour découvrir ces six tranches de vie confinées, tantôt drôles, tantôt dramatiques.
Avec qui la regarder ? Avec vos voisins et amis, pour partager ensemble vos anecdotes de confinement.
Regard noir, réalisé par Aïssa Maïga et Isabelle Simoeni, disponible sur Canal + le 16 mars
Actrice engagée dans la lutte féministe et anti-raciste, Aïssa Maïga passe derrière la caméra et nous livre son premier documentaire. Dans Regard noir, l’actrice va à la rencontre de grandes personnalités du cinéma, tout s’interrogeant sur la représentation des personnes noires, en particulier des femmes. Firmine Richard, Adèle Haenel, Ava DuVernay, Ryan Coogler… Chacun rapporte son expérience des inégalités raciales au cinéma, tout en donnant la parole à celles et ceux qui changent la manière d’écrire, de penser et de réaliser des films. Très attendu, le documentaire entend proposer de nouvelles pistes pour changer la représentation des personnes racisées au cinéma, mais aussi dans tous les autres media.
Pourquoi on aime ? Parce que ce film pose des questions difficiles à cerner lorsqu’on n’y est pas soi-même confronté. Pour les entretiens poussés avec les acteurs et réalisateurs, qui nous font découvrir les coulisses du cinéma.
Avec qui le regarder ? Avec vos enfants et votre famille, pour démonter ensemble les clichés racistes.